Hier soir, le physicien de formation,  Patrick Burensteinas a donné une conférence exceptionnelle au Centre Malesherbes. 5paris XVIIème). Une conférence organisée par l’INREES.(voir le lien sur mon blog)

J’ai eu la chance de pouvoir écouter son témoignage. Il a expliqué qu’il n’avait jamais pensé à être « alchimiste ». Scientifique, par conséquent esprit rationnel et logique, il a raconté sa surprise lors d’expériences sur la matière: la découverte d’une « signature quantique ». Une intéraction entre l’expérimentateur et l’objet d’expérience. D’où une série de lectures, dont une: L’Ame de la Matière.

Des tâtonnements. Des doutes et des surprises: « la quête de l’alchimie c’est la qête de l’envers », dit-il. Et d’ajouter, il s’agit de « percer l’épaisseur de la matière pour la retourner, la mettre à l’envers ».

Qui peut devenir alchimiste? À cette question, P. Burensteinas répond qu’il n’a rien voulu: »Ce n’est pas vous qui choisissez la Voie. C’est la Voie qui vous choisit ». Il faut en tout cas être capable de voir la beauté du monde, de savoir contempler.

« Sa-voir », c’est-à-dire « voir ça » en langue des oiseaux. (La langue cryptée des alchimistes)

Voir le vert, la vérité, la couleur des choses cachées.

En effet, à ses yeux, la matière est une illusion. Elle dépend de celui qui la regarde. Le but de l’alchimiste n’est pas de transmuter le plomb en or, mais d’ajouter plus de lumière au monde, de rétrécir la bulle dans laquelle les profanes sont enfermés.

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