Sorti le 12 février, juste avant la saint Valentin, le « remake » de Cocteau, revu par Christophe Gans, à coups d’effets spéciaux n’a pas la poésie du vieux film en noir et blanc.  Le metteur en scène confond merveilleux et guimauve, distinction et médiatisation.

La jeune première du moment, Léa Seydoux a la fraîcheur d’une salade et le regard éveillé d’une post-pubère, découvrant la cruauté de la vie. Rien à voir avec la noblesse statuaire de Josette Day. Quant à Vincent Cassel, excellent dans « Mesrine », il surjoue le héros romantique, en déficit d’ego. Rien à voir non plus avec Jean Marais.

 

Heureusement, il y a une exposition au Musée des lettres et des Manuscrits à Paris( 222, bd St Germain, 75007 PARIS), consacrée au poète « Jean Cocteau le magnifique », jusqu’au 23 février. A voir: l’affiche originale, le manuscrit de 1946, un album-photos du plateau et des extraits du film original.

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Une traversée des miroirs de l’apparence pour « décalquer » l’invisible. Et en finir avec ces questions fausses sur le mâle occidental en quête de poils ou sur la femme en mal d’animalité… Au bout du compte, il faudrait créer un spa antibêtise pour détoxifier la cervelle des suiveurs et suiveuses de tendances. Alternative à la greffe cérébrale pour bipèdes alternatifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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