Dans son essai déjà paléolithique aujourd’hui, Benoîte Groult écrivait : « Jean-Jacques Rousseau, au siècle des Lumières, vint donner sa caution aux éducateurs : « La femme est faite pour céder à l’homme et supporter ses injustices. Toute son éducation doit être relative aux hommes : leur plaire, leur être utile, les élever, jeunes, les soigner, grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce. » Et Napoléon vint couronner le tout en définissant, sans ambiguïté la place de la citoyenne dans la société par l’article 1124 de ce monument de misogynie qu’est le Code Civil : « Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux. »

 

Aujourd’hui, sa culture, sa finesse d’esprit et son humour vont me manquer.

C’était grâce à elle que j’avais découvert le nom, puis l’existence de Maria Deraismes, une autre grande dame, éprise de justice.

Maria Deraismes, l’une des héroïnes dont l’histoire a été publiée grâce aux éditions Michel de Maule. Un livre en appelle un autre et confirme la puissance de la trace écrite.

Source: Flickr

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