Il n’y a que les éditions La Clef d’Argent pour se lancer dans l’essai intimiste  et sociologique. L’ opuscule, Sous le signe du chat, fait écho à un texte de William Burroughs, intitulé Entre Chats.

Comme maints écrivains célèbres ( Rémy de Gourmont, Colette…), Howard Phillips Lovecraft ( 1890-1937) vouait un véritable culte aux chats, à leur « beauté distante, cosmique, aristocratique ».

L’auteur de l’essai, Boris Maynadier, docteur en sciences de gestion et consultant spécialisé en stratégie de marque, dans Sous le signe du chat décrypte cette mythologie personnelle. Le plus intéressant est la réhabilitation de l’animal dans un monde anthropocentré:

 » Nous faisons montre d’une ignorance profonde vis-à-vis des mondes animaux ».

Lovecraft à cet égard est aussi un précurseur: il pense que nous méconnaissons les animaux. La compagnie des chats l’incite par conséquent à « s’ouvrir à d’autres mondes perceptifs » et éclaire son œuvre.

Cet essai intimiste contribue à approfondir l’imaginaire lovecraftien et paradoxalement à donner une image plus humaine de l’écrivain des monstres, des Grands Anciens et des grimoires maudits. 

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