Republiées ce mois-ci, aux éditions Robert Laffont, traduites par Françoise-Marie Rosset, les Nouvelles Fantastiques de Bioy Casares nous plongent dans le réalisme magique argentin.

 

Surtout connu pour son récit L’Invention de Morel, l’écrivain Bioy Casares ( né en 1914-mort en 1999) nous livre onze illustrations de la boutade de son ami et complice Jorge Luis Borges:

 » Si son invention est fantastique, elle n’a rien d’impossible« . 

 

Notons que tous deux avaient choisi le registre fantastique, non comme une posture stylistique, mais comme un engagement : dire vrai, contre le politiquement correct. Et la division absurde entre « les mouches et les araignées ». Ni Casares ni Borges ont « essay(é) d’être les araignées qui mangent les mouches ».

Simplement d’appréhender l’univers qui nous entoure, en montrant sous divers prismes qu’il se dérobe, et que seul l’écrivain authentique n’est pas un escroc.
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