L’argument de la 4 ème de couverture est alléchant:

 » choisir de mourir pour prendre la mort de vitesse, décider de se transformer en créature-éprouvette dans l’attente de jours meilleurs afin de revenir au monde en être humain augmenté et radicalement inédit, telle est l’offre de “Zero K”, un centre de recherches secret. »

 

Malheureusement, les personnages recréant une trinité postmoderne m’ont laissée froide, sans mauvais jeu de mots Difficile de s’identifier au personnage commanditaire,  Ross Lockhart ( cœur fermé), à son fils, pâle copie du Père, et à Artis, ersatz d’amante et pauvre Iphigénie sacrifiée sur l’autel de la Science.

L’intrigue s’enlise dans un propos pseudo philosophique. Une dystopie ou un vrai roman de science-fiction aurait cassé la glace entre le réel et le virtuel. L’écrivain américain semble écrire pour un Lecteur Modèle, pour reprendre la terminologie du regretté Umberto-Eco. Et abstrait. Trop abstrait.

En conséquence, pas de concrétion imageante et auditive. Pas de cohérence mimétique non plus. Et encore moins d’activité fantasmatique !

 

9782330081560