Si Nantes accueille les Utopiales en ce moment, Paris accueillera la 7 ème édition du Salon Fantastique début novembre ( du 2 au 4 ) où je me rendrai avec plaisir.

Je sais que mes amis des éditions de l‘œil du Sphinx  y seront présents, ainsi que tous ceux que je côtoie depuis des années, tous ceux qui tracent les cartes d’un espace intérieur commun.

 

Le 22 novembre, ce sera la dernière réunion du Cénacle du Cygne à la Cantada, le bar mythique de l’est parisien, dédié à l’élan créateur.

J’ai hâte de revoir Marc-Louis Questin en maître de cérémonie et ceux qui l’entourent de mots et de musiques.

 

Cela fait si longtemps désormais que je me passionne pour cette planète de moins en moins interdite, et de plus en plus habitée par de nouvelles générations.

La souplesse d’esprit est une qualité à transmettre, en même temps que la curiosité pour d’autres formes de langage.

Non, les livres ne maintiennent pas à l’écart d’autrui, au contraire, ils permettent le dialogue, la discussion voire la confrontation avec l’autre, si utiles en milieu urbain.

Parfois, nous cachons aux autres que nous sommes des créatures de l’angoisse, ce que nous révèle la littérature fantastique. Mieux encore, cette littérature de « genre » nous désinhibe, nous démontrant que le plus important est d’être sincère avec soi-même.

Résonne cette phrase de Rilke :

« Les œuvres d’art sont toujours le produit d’un danger couru, d’une expérience menée à son terme, jusqu’au point où l’homme ne peut plus aller en avant ».

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