Colloque « Au milieu de l’image coulent les textes « du 22 au 24 mars 2018 à Roanne

Colloque « Au milieu de l’image coulent les textes « du 22 au 24 mars 2018 à Roanne

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COLLOQUE INTERNATIONAL

Université Jean Monnet Saint-Etienne

en partenariat avec l’IUT de Roanne et le Festival Ciné Court de Roanne, 9èmeédition 

et avec le soutien de la NEF Animation

 

AU MILIEU DE L’IMAGE COULENT LES TEXTES

(Adaptation littéraire & Courts métrages d’animation)

 22, 23 et 24 mars 2018

Direction : Jérôme Dutel

 

« Dans les rapports entre l’histoire et l’image, 

l’histoire, pour moi, ressemble à un vampire 

qui essaie de vider l’image de son sang. »

Wim Wenders

 

Conférence sur Péladan par la revue Politica Hermetica

Conférence sur Péladan par la revue Politica Hermetica

Nous avons le plaisir de vous annoncer la poursuite de nos activités avec la conférence de

Daniel Guéguen

Auteur de « Jean Delville, la contre-histoire »

Dans le cadre du centenaire de sa mort,

Péladan revisité

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Des racines occultes pour une esthétique d’avant-garde

 

Le samedi 24 mars 2018 à 19 heures

Au couvent de l’Annonciation, 222 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008, Paris, métro Place des Ternes ou Charles de Gaulle-Étoile.

Participation aux frais : 15 € pour le buffet qui vous sera servi après la conférence ; 5€ pour ceux qui ne pourraient pas prendre part au buffet. Soyez assez aimables pour donner réponse afin de prévoir l’organisation.

Pour tout renseignement : politicahermetica@gmail.com

Le secrétaire

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FANTASY ET HISTOIRE- IMAGINALES d’EPINAL 2018

FANTASY ET HISTOIRE- IMAGINALES d’EPINAL 2018

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Fantasy et Histoire(s)

22-23 mai 2018

à Epinal dans le cadre du Festival des Imaginales

Direction scientifique : Anne Besson (Université d’Artois), Christian Chelebourg (Université de Lorraine), Stéphanie Nicot (directrice artistique des Imaginales), Natacha Vas-Deyres (Université de Bordeaux-Montaigne)

Comité d’organisation : Stéphane Wieser (directeur du Festival des Imaginales d’Epinal), en association avec le Comité d’Histoire régionale – Région Grand Est (Vianney Muller) et les IME (Jacques Oréfice)

Comité scientifique :

Georges Bertin (directeur de recherches en sciences sociales, CNAM Pays-de-la-Loire) 

Vincent Ferré (Pr Littérature comparée, U. Paris-Est Créteil)

Lauric Guillaud (Pr émérite, Littérature anglaise, U. Angers)

Jean-Clément Martin (Pr émérite, Histoire contemporaine, U. Paris I-Panthéon-Sorbonne)

Denis Mellier (Pr, Littérature comparée, U. Poitiers)

Sandra Provini (McF, Littératures de l’Antiquité et de la Renaissance, U. Rouen)

Eric Vial (Pr, Histoire contemporaine, U. Cergy-Pontoise)

Myriam White-Le Goff (McF HDR, Littérature et langue médiévale, U. Artois)

 

Appel à communication

La fantasy, ou « l’histoire-fiction » ? On peut être tenté de la qualifier ainsi, en un clin d’œil au genre voisin de la « science-fiction », tant l’Histoire, ou peut-être les Histoires, constituent la grande affaire de ce genre du merveilleux contemporain, grandi sous l’ombre tutélaire de Tolkien pour atteindre sa pleine croissance ces dernières décennies – comme la Science, les sciences, étaient l’enjeu central pour la SF, en y suscitant les mêmes paradoxes féconds : comment une science, fût-elle humaine (trop humaine), peut-elle produire de la fiction ? Comment les histoires s’emparent-elles de l’Histoire, et à quel prix ? La question des rapports entre documentation et imagination, érudition et création, qui se pose également au roman historique par exemple (on s’intéressera à la frontière mouvante entre ces genres) le fait de façon originale pour des univers de fantasy qui trouvent leur ancrage caractéristique dans un passé revu et corrigé par la présence du surnaturel. Le cadre néo ou pseudo-médiéval qui s’impose au cœur du genre, dans la fantasy « épique » dite encore « medieval fantastic » (medfan), est particulièrement représentatif de cette histoire revisitée, mais l’important développement des uchronies ou de sous-genres comme la « fantasy historique » ou la « fantasy néo-victorienne » amène à généraliser le constat, et à se pencher de façon systématique sur les réinvestissements de l’Histoire en fantasy comme sur la fantasy dans son lien à l’histoire et à son histoire.

Ce premier colloque universitaire organisé dans le cadre du Festival des Imaginales fait suite à différents travaux consacrés au Moyen Âge de la fantasy (notamment dans le cadre de l’association « Modernités médiévales »[1]), à l’Histoire dans le jeu de rôle[2]), ou encore aux imaginaires de périodes, Antiquité et Renaissance, lors des deux colloques organisés autour de Sandra Provini et Mélanie Bost-Fievet[3]. On privilégiera cette fois les synthèses et l’approche théorique, qui peuvent toutefois s’appuyer sur des exemples monographiques. Les questions suivantes seront notamment abordées : 

– l’histoire de la fantasy : quelles sont les origines du genre et comment réécrit-il sa propre histoire, en la faisant remonter aux mythes et légendes ?

– le rapport entretenu à l’Histoire à l’intérieur du monde fictionnel : comment l’épaisseur temporelle qui donne sa consistance au monde se traduit-elle en historiographie de ce monde ? Ecriture des mémoires, de la chronique, dispositifs narratifs rendant compte des strates chronologiques successives.

– quelles histoires ? périodes privilégiées et variations/évolutions des regards posés sur celles-ci. Quelles conceptions de l’Histoire ?

– rapport entre roman historique et fantasy, uchronies et fantasy historique

– le domaine des jeux, entre véracité et plaisir ludique ; jeux de rôle Grandeur Nature et reconstitutions historiques.

Les propositions de communications, d’une demi-page environ, sont à faire parvenir aux directeurs scientifiques, accompagnées d’une présentation biobibliographique, pour le 28 février 2018 au plus tard.

anne.besson@univ-artois.fr ; natvd@cegetel.net ; chelebourg@gmail.com ; sn@imaginales.com

 



[1] Par exemple Le Moyen Âge en jeu, sous la direction de Séverine Abiker, Anne Besson et Florence Plet-Nicolas, Eidôlon n°86, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, 2009, et Fantasmagories du Moyen Âge, sous la direction de Valérie Naudet et Elodie Burle, Publications de l’Université de Provence, Senefiance n°56, 2010. Mais aussi le colloque « Kaamelott, la (re)lecture de l’histoire », organisé par Justine Breton et Florian Besson, Paris-Sorbonne, 24-25 mars 2017.

[2]  En particulier dans Jeu est un autreYellow Submarine no134, Lyon, Les Moutons électriques, 2009 et dans la thèse d’Antoine Dauphragne, Du savoir historique au savoir ludique. La médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôle, soutenue le 3 décembre 2010 à l’Université Paris 13.

[3] « L’Antiquité gréco-­latine aux sources de l’imaginaire contemporain »,  
7­-9 juin 2012, colloque organisé par Mélanie Bost-­Fievet (EPHE), Perrine Galand (EPHE),
David K. Nouvel et Sandra Provini (Université de Rouen) ; « Renaissance imaginaire : la réception de la Renaissance dans la culture contemporaine », Mélanie Bost-­Fievet (EPHE), Perrine Galand (EPHE), Louise Katz (EPHE) et Sandra Provini (Université de Rouen).

 

 

COLLOQUE STELLA INCOGNITA à LYON

COLLOQUE STELLA INCOGNITA à LYON

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 Colloque Stella Incognita – Lyon – 4 et 5 avril 2018« Science-fiction, prothétisation, cyborgisation »

 

 

 Colloque Stella Incognita – Lyon – 4 et 5 avril 2018« Science-fiction, prothétisation, cyborgisation »

Comité scientifique : Jérôme Goffette, Evelyne Lasserre, Axel Guïoux, Paul-Fabien Groud

Appel à communication

Lunettes, lentilles de contact fantaisie, pace-makers, prothèses dentaires, dispositifs auditifs, implants mammaires, oreilles de chat Neurowear, bras mécatroniques, etc. : notre monde contemporain nous plonge de plus en plus dans un univers de prothèses, à tel point que, l’âge venant, peu d’entre nous y échapperont. Pourtant, cette hybridation passe presque inaperçue alors même qu’elle change nos vies et notre quotidien.

De ce fait, en lien avec le cycle de séminaires « Corps et prothèses » (http://www.corps-protheses.org/), il semble particulièrement bienvenu de se pencher sur l’abondante source de cogitations prothétiques qu’apporte la science-fiction sous toutes ses formes. Elle nous donne à vivre une multitude d’expériences par procuration qui mêlent anticipation, rêverie, interrogations personnelles et questions sociales et politiques, dont nous ne pouvons donner ci-après que quelques aperçus.

Pour information, à la suite de ce colloque Stella Incognita, une journée « Du proche au lointain : les horizons prothétiques contemporains » est programmée le 7 avril dans le cadre des séminaires « « Corps et prothèses », au Musée des Confluences de Lyon. Cette journée est ouverte à tous et gratuite.

*

A l’évidence, parmi les motifs récurrents de la science-fiction, chacun rencontre celui du cyborg. Toutefois, cette évidence cache un ensemble à la fois plus vaste et moins visible, celui de la prothétisation – qui mérite tout autant une investigation. Alors que l’idée de cyborg est celle d’un collage problématique entre deux parties, mécanique et organique, posées sur un plan identique, l’idée de prothèse ne suit pas un tel schéma d’affrontement, car le noyau humain y reste premier et principal. La prothèse, au moins initialement, est adjointe à ce noyau comme un complément. La notion de prothèse, assez large, permet de ce fait une grande richesse de variations. Dans sa matière, la prothèse peut être organique, mécanique ou même virtuelle. Dans ses finalités ou ses fonctions, elle peut être motrice, sensorielle, expressive, interfaciale, cognitive, etc. Dans son ampleur, elle peut se limiter à un simple bijou ou, à l’opposé, remplacer le corps ou l’englober. Dans sa signification humaine, elle peut ne représenter qu’une fonction accessoire, voire négligeable, ou être une clef symbolique ou un élément social de premier plan. 

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La place des prothèses dans la science-fiction est d’ailleurs depuis longtemps très importante. Bien sûr, chacun peut se souvenir de cette séquence de L’Empire contre-attaque (1980) où Luke Skywalker a la main tranchée par son père, puis remplacée par une prothèse. Ce moment fait écho, dans le film suivant, Le Retour du Jedi (1983), à une séquence symétrique, lorsque Luke tranche la main de son père et découvre qu’il s’agissait d’une prothèse. Un triple rapprochement se produit entre les deux hommes : une filiation biologique assumée, un destin qui se répète, une meurtrissure commune – l’ensemble façonnant un espoir partagé. On sait moins que presque chacun des romans de la série Starwars met en scène des prothèses, souvent différentes. Tout un cycle, celui du Nouvel Ordre Jedi, a même été construit sur l’exploration de la prothétisation organique, avec l’invasion des Yuuzhan Vong.

Si cet exemple est le plus connu, il n’est pas le premier. Sans remonter très loin dans l’histoire, Le Docteur Lerne (1908) de Maurice Renard est déjà une exploration très accomplie du corps-prothèse par la greffe d’un corps à un cerveau, puis de la machine-prothèse avec la projection de l’esprit dans une automobile. Du même auteur, Les Mains d’Orlac (1920), plusieurs fois porté à l’écran, est l’histoire complexe d’une double greffe de mains dans laquelle l’auteur prête une attention aiguë aux retentissements fonctionnels, identitaires et symboliques. Au milieu du XXe siècle, le cycle désormais classique des Seigneurs de l’Instrumentalité de Cordwainer Smith montre plusieurs personnages prothétisés. A la même époque est publié un roman lui aussi hors norme dont le thème central est la prothétisation : Limbo (1952) de Bernard Wolfe. On y découvre l’accroissement de la performance mais aussi la violence du procédé et le questionnement sur une humanité de plus en plus fabriquée. Ces interrogations à la fois techniques et métaphysiques sont aussi présentes quelques années plus tard dans Homme Plus (1976) de Frederik Pohl et dans Les Voyages électriques d’Ijon Tichy (1976) de Stanislas Lem, où une vaste palette de transformations est passée en revue.

Dans une période plus récente, la question prothétique est devenue une thématique standard, faisant partie des motifs classiques dont on joue dans les mondes de la science-fiction. Citons, à titre d’exemples parmi les plus frappants, les oeuvres de John Varley : Le Canal Ophite (1977), Barbies tueries (1978), Equinoxiale (1980), Champagne bleu (1981), Les Gens de la Lune (1992), Le Système Valentine (1998) : la transformation de soi et l’intégration prothétique y suivent des voies multiformes (fonctionnelles, sensorielles, esthétiques, etc.), dont les retentissements anthropologiques sont assez soigneusement explorés. De même, parmi les oeuvres consacrées, L’Empereur-Dieu de Dune (1981) de Franck Herbert est une histoire d’intégration organique et biochimique autant qu’une réflexion sociale et historique. Plus récemment, Etoiles mourantes (1991) d’Ayerdahl et Jean-Claude Dunyach systématise le regard en mettant en parallèle quatre formes d’hybridation. Cette approche systématique se retrouve aussi chez Brian Stableford dans le cycle de l’E-mortalité, ou, d’une toute autre façon, dans l’oeuvre d’Enki Bilal.

La science-fiction actuelle n’est pas en reste sur la question des prothèses : La Zone du Dehors (1999) d’Alain Damasio, Le Fleuve des Dieux (2004) de Ian McDonald, Les Chroniques du Radch (2013) d’Ann Leckie, sont des explorations de cette hybridation couplant humains, machines, implants organiques et inorganiques, dont le motif prothétique est l’objet principal. Cette soif exploratoire est aussi très présente dans le jeu vidéo et ses multiples variations sur le corps bionique, de Bionic Commando (1987), Final Fantasy (FF I :1987, …, FF XV : 2016), Deux Ex (DE 1 : 2000, …, DE 5 : 2016), Nier Automata (2017) ou encore Horizon Zero Dawn (2017).

En parallèle à une orientation psychologique et sociale, une science-fiction de la prouesse technique (bras bionique, exo-squelette, couplage avec une machine, implant, etc.) n’a d’ailleurs jamais cessé de se développer, en particulier à la télévision et au cinéma : Doctor Who (1963-2018), Goldorak (1975-1977), Super Jaimie (1976-1978), eXistenZ (1999), Ghost in the Shell (1995, 2004, 2017), Texhnolyze (2003), Iron Man (2008, 2010, 2013), Avatar (2009, 2018), etc. 

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Ces quelques aperçus de la thématique de la prothétisation dans la science-fiction montrent qu’elle touche toutes les aires culturelles, qu’elle est travaillée à la fois dans la culture populaire et dans la culture plus érudite, qu’elle ne cesse de s’enrichir et de s’approfondir, et que les oeuvres concernées ont été souvent primées, ce qui souligne la qualité du traitement artistique autant que sa signification humaine, comme une exploration saisissante de notre (éventuelle) future condition.

Le champ de la prothétisation ouvre ainsi des perspectives larges et variées. De ce fait, nous tenons à souligner que cet appel est ouvert à des personnes de toutes disciplines (études littéraires, sciences humaines, sciences médicales, sciences « dures », etc.), à des corpus de tout type (littérature, bande dessinée, série télévisée, film, jeu vidéo, design, mode, etc.), à des corpus d’aires culturelles variées (Europe, Amériques, Asie, etc.) et à des corpus de différentes périodes historiques, du XVIIIe siècle à nos jours.

Au-delà du colloque, nous avons pour but une publication que nous souhaitons la plus riche possible.

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Les propositions devront contenir :

 

•un titre

 

•un résumé de 300 à 500 mots

 

•une courte présentation de l’auteur de la proposition (2 à 5 lignes)

 

•vous pouvez aussi nous faire part de vos difficultés à financer votre déplacement et votre hébergement (nous ne promettons rien, mais si nous avons un peu de budget, nous ferons notre possible)

 

Elles sont à envoyer à l’adresse suivante :

jerome.goffette@univ-lyon1.fr

Calendrier :

 

Date limite de soumission : 15 janvier 2018

 

•Date de réponse : 15 février 2018

 

•Date du colloque : 4-5 avril 2018 

 

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Source: Flickr

COLLOQUE INTERNATIONAL CERLI 2017

COLLOQUE INTERNATIONAL CERLI 2017

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COLLOQUE INTERNATIONAL CERLI 2017

« Voyages intérieurs et espaces clos dans les domaines de l’imaginaire (littérature, cinéma, transmédias), XIX-XXIème siècles »

En partenariat avec CLARE/TELEM
Université Bordeaux  Montaigne

                                  
http://clare.u-bordeaux3.fr/
http://telem.u-bordeaux-montaigne.fr/
http://www.cerli.org
http://www.univ-lorraine.fr/lis 
4-5-6 octobre 2017
Salle Ausone, Librairie Mollat, Bordeaux
Salle Jean Bordes, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (Pessac)
Maison de la Recherche, Université Bordeaux-Montaigne (Pessac)