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La griffe Cartier s’est plantée dans le cerveau des Français sous Napoléon III. Et comme le signalait ironiquement André Pieyre de Mandiargues, dans sa nouvelle intitulée, « Le diamant », « la plupart des femmes sont fascinées par les pierres brillantes comme les souris par les yeux des serpents ».
Depuis le milieu du XIXème siècle, son emblème, la fabuleuse panthère, est connue aux quatre coins du globe. D’où la queue devant le musée pour voir les diadèmes et les tiares des reines et des princesses. Un conte de fées grand public où se pressait aussi la gent masculine! Et pourtant la scénographie n’est guère innovante. La série de vitrines est compacte et souvent sombre.
Pourquoi un tel engouement? Les diamants sont éternels, chantait Marilyn Monroe. Avant la star des années 50, les courtisanes thésaurisaient en accumulant perles et joyaux. En cette période de chômage, de dépression, dans tous les sens du terme, cette exposition nous fait basculer dans une succession d’époques où riches et puissants, hommes et femmes commandaient des talismans d’amour et de pouvoir à l’enchanteresse maison Cartier.
