Interview de Stéphanie FLORENTINA:
1/ Quels sont les grands axes de ton parcours artistique?
Mon parcours est chaotique mais je l’assume: du mannequinat professionnel. Quatorze ans de danse. Du théâtre au cours Simon.
J’ai monté une troupe pendant deux ans. J’ai même été chanteuse. Il m’a fallu toutes ces expériences pour me lancer dans l’aventure du cinéma et du court-métrage avec « la nuit du saigneur ».(pitch sur youtube)
2/ Pourquoi as-tu voulu tourner un court métrage fantastique ?
J’ai passé une année très Rock’n’roll, où j’aurai pu totalement me perdre dans la drogue, l’alcool, le sexe jusqu’à l’overdose. Il m’a fallu des mois pour m ‘en remettre et ce court-métrage a été pour moi une thérapie. Je voulais un film à mon image, sensuelle, intrigante, avec un son très gothique et une lumière dont l’atmosphère rappelle le film « Twixt » de Francis Ford Coppola. Quelque chose qui se déroule comme un rêve, un fantasme. Cette histoire de femme vampire est un prétexte pour parler de l’attirance, du rapport de séduction entre un homme subjugué par la beauté d’un rêve et une femme sortie de ce rêve qui a tout pouvoir sur cet admirateur pris au piège…
3/ Que représente le fantastique pour toi ?
Le fantastique c’est pour moi l’inattendu, une certaine magie, le fait d’introduire un évènement qui en temps normal est impossible et pourtant il vient se mêler à la réalité et va influencer son destin. C’est le rêve, le danger parfois, un certain piment qui ne laisse jamais indifférent.
4/ Quels sont tes projets ?
Oh là, je n’en manque pas ! Monter mon propre groupe de Hard rock métal, une BD comics avec mon illustrateur préféré Eric Godeau et Pierre Brulhet pour le scénario, la réalisation d’un second court-métrage. Et jouer bien sûr, un premier rôle peut-être pour un long métrage dans un pays loin de la France.