En décembre 2019, est paru un livre d’entretiens consacré à l’éditeur, à l’érudit et au chercheur Philippe Marlin, sous le titre : Philippe Marlin, un enfant de Planète ( Paris, éditions ODS, 255 p.). Ces propos ont été recueillis par Claude Arz,lui-même écrivain et ami de Philippe Marlin.
Pourquoi « l’enfant de Planète » ? Le titre renvoie à une revue des années 60 et aux auteurs célèbres d’un ouvrage de plus de 500 pages, devenu « culte » : Le Matin des magiciens, écrit par le journaliste Louis Pauwels et l’ingénieur Jacques Bergier. Un OVNI dans le paysage littéraire ! Il s’agissait d’aborder des thèmes aussi variés que l’alchimie, les sociétés secrètes, les civilisations disparues… en mêlant récits, légendes, citations. Le but des auteurs : éveiller la curiosité. Pari tenu.
Un choc pour Philippe Marlin: « Ça a ouvert les fenêtres, ça a laissé passer un grand courant d’air et ça m’a en effet confirmé que finalement je n’étais pas complètement fou, que je n’étais pas seul au monde et qu’il y avait beaucoup d’autres personnes qui s’intéressaient à ce genre de sujets parallèles. Il faut bien savoir que ce type de littérature était décrié… »(p.27)
Soixante ans après, on s’aperçoit que le « réalisme magique » est peut-être plus apprécié, quoi qu’encore boudé en littérature générale, sauf s’il s’agit d’auteurs étrangers. Les préjugés ont la vie dure. C’est pourquoi le parcours de Philippe Marlin reste instructif. Diplômé de Sciences-po ( Paris), docteur en économie, banquier avant d’être éditeur, Philippe Marlin n’a rien d’un vaticinant erratique ou d’un savant fou. Moderne, humaniste, il ne cherche pas à sonder l’inexpliqué par égocentrisme, mais justement par curiosité. Aux questions métaphysiques que chacun se pose, il cherche des éléments de réponses dans tous les domaines, aussi bien dans la physique quantique que dans l’histoire des religions, la philosophie et ce que l’on appelle communément l’ésotérisme.
Au XVI ème siècle, il aurait entretenu une correspondance avec Pic de la Mirandole et Léonard de Vinci ; au XXIème siècle, il anime des événements avec des personnalités anti-conformistes en privé ou en public, et publie de nombreuses études autour de sujets variés: Rennes-le-château, l’ufologie, le mentalisme… Sans oublier la fiction. Tout au long de son chemin de vie, Philippe Marlin n’est jamais catégorique. Son enthousiasme face aux faits curieux ou inquiétants repousse les goules de l’obscurantisme : … « le tour n’est jamais bouclé, il y a toujours de nouvelles pistes… »(p.75)
Enfant de cette terre, il a toujours les yeux rivés vers les étoiles, rappelant que maints grands savants ont cherché à déchiffrer les énigmes du cosmos. Philippe Marlin ne cherche ni à convaincre ni à polémiquer. Il nous propose une attitude par rapport à l’inexpliqué : « pour moi, le mouvement n’est pas unilatéral. Il n’est pas du bas vers le haut. Il est du bas vers le haut et du haut vers le bas, c’est l’arbre des Sephiroth ».(p.213)
Une ouverture d’esprit qui fait du bien dans notre société souvent péremptoire qui se donne de nouvelles certitudes dans l’urgence et l’immédiateté. L’occulte plutôt que l’inculte !
Nestiveqnen est une Maison d’Edition spécialisée dans les littératures de l’imaginaire (S-F, fantastique et fantasy)…
Fondée en 1994 à Villeurbanne, Nestiveqnen a fait ses premières armes dans la publication de jeux de rôle(scénarios, livres de règles, aides de jeu sous la forme de romans). Entourée d’auteurs et de scénaristes talentueux, la société a opéré un changement de politique éditoriale pour axer ses activités sur le roman et la revue.
En 1999, naissait la collection de romans et d’anthologies grand format exclusivement consacrée aux « littératures de l’imaginaire » : science-fiction, fantasy et fantastique, et en 2000, la revue Faeries, seule revue à ce jour consacrée exclusivement à la fantasy.
En 2003, après un détour par la capitale, Nestiveqnen s’installe à Aix-en-Provence.
À ce jour, Nestiveqnen comptabilise environ 130 titres dans des domaines aussi variés que les jeux de rôles, les roman, les revues, les calendrier ou les livres d’art.
“Nes’ti veq’nen” (prononciation : « nestivénèn », le “q” ne se prononce pas) signifie littéralement en thekas “celle qui dort sous le lac”. C’est la divinité gardienne des rêves.
Le nom de la maison d’éditions est tiré du tout premier ouvrage publié : Entre Lacs de Mael’.
Il s’agit d’une grammaire onirique permettant, à travers la présentation du monde et des exercices pratiques, d’apprendre le thekas (se prononce “tchékass”), la langue “de feu”, qui dispose de sa propre calligraphie.
Grand Prix de l’Imaginaire 2003 – Artiste/Illustrateur : Didier Graffet pour l’ensemble de son travail aux éditions Nestiveqnen et les illustrations de 20 000 lieues sous la mer de Jules Verne aux éditions Gründ ;
Grand Prix de l’Imaginaire 2004 – Artiste/illustrateur : Sandrine Gestin pour la couverture du roman Dragonne de Didier Quesne ;
Grand Prix de l’Imaginaire 2004 – Prix spécial : Terra Incognita de Line Degli, Karen Guillorel et Mickaël Ivorra. Edité en collaboration avec Autre Chose, Autres Mondes, Chasseurs de Rêves et Nestiveqnen ;
Diffuseur France : CED Parc Mure Ilôt 4.11 128 bis, avenue Jean Jaurès 94200 Ivry-sur-Seine FRANCE Tél : 01 46 58 38 40 Fax : 01 46 71 25 59 Site : http://www.diffusion-ced-cedif.com/
Distributeur France, Belgique et Suisse : Belles Lettres Diffusion Distribution S.A.S 25, rue du Général Leclerc 94270 Le Kremlin-Bicêtre FRANCE Tél : 01 45 15 19 70 Fax : 01 45 15 19 80 Site : http://www.bldd.fr/
Mon amie peintre Dominique Renson est désignée comme l’artiste du mois dans le numéro 91 de Visuelimage. ( voir lien ci – dessus).
Elle y déclare son admiration pour Vélasquez. On songe en regardant ses femmes affamées au Caravage. Il y a une grande puissance du geste qui se dégage de ses toiles, peintures à l’huile où la couleur rouge apporte son aura inquiétante.
1/ Quels sont les grands axes de ton parcours artistique?
Mon parcours est chaotique mais je l’assume: du mannequinat professionnel. Quatorze ans de danse. Du théâtre au cours Simon.
J’ai monté une troupe pendant deux ans. J’ai même été chanteuse. Il m’a fallu toutes ces expériences pour me lancer dans l’aventure du cinéma et du court-métrage avec « la nuit du saigneur ».(pitch sur youtube)
2/ Pourquoi as-tu voulu tourner un court métrage fantastique ? J’ai passé une année très Rock’n’roll, où j’aurai pu totalement me perdre dans la drogue, l’alcool, le sexe jusqu’à l’overdose. Il m’a fallu des mois pour m ‘en remettre et ce court-métrage a été pour moi une thérapie. Je voulais un film à mon image, sensuelle, intrigante, avec un son très gothique et une lumière dont l’atmosphère rappelle le film « Twixt » de Francis Ford Coppola. Quelque chose qui se déroule comme un rêve, un fantasme. Cette histoire de femme vampire est un prétexte pour parler de l’attirance, du rapport de séduction entre un homme subjugué par la beauté d’un rêve et une femme sortie de ce rêve qui a tout pouvoir sur cet admirateur pris au piège…
3/ Que représente le fantastique pour toi ? Le fantastique c’est pour moi l’inattendu, une certaine magie, le fait d’introduire un évènement qui en temps normal est impossible et pourtant il vient se mêler à la réalité et va influencer son destin. C’est le rêve, le danger parfois, un certain piment qui ne laisse jamais indifférent.
4/ Quels sont tes projets ? Oh là, je n’en manque pas ! Monter mon propre groupe de Hard rock métal, une BD comics avec mon illustrateur préféré Eric Godeau et Pierre Brulhet pour le scénario, la réalisation d’un second court-métrage. Et jouer bien sûr, un premier rôle peut-être pour un long métrage dans un pays loin de la France.
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