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 Un jeudi par mois, le Cénacle du Cygne – cercle des poètes de l’underground parisien- se réunit dans la « cave » de la Cantada. Un café

pittoresque, mi taverne mi caveau, emblématique du fantastique urbain. 

 

Le 22 mai sera consacré au mythe de l’Androgyne.

Un mythe célèbre par Platon qui lui permet d’expliquer la division des sexes et la quête de l’amour. Un mythe métaphysique qui nous renvoie à la Genèse: « Il les créa mâle et femelle à son image… » 

Et si Dieu était un Androgyne?

 

Plus prosaïquement, j’y lirai une nouvelle, intitulée, « Masque de beauté » dont voici l’incipit:

 

C’était la fin du cinéma muet et le début des salons de beauté. L’ère des grands studios hollywoodiens, de Coco Chanel et de Greta Garbo, au style androgyne. L’ère des fume-cigarettes longs comme le bras des femmes fatales. Des gangsters en costard-cravate. Des cocktails avec une ombrelle, plantée au-dessus d’un récif de glaçons. Telle une nouvelle musique de film, le salon esthétique « Cybèle » avait jailli, jouant sa partition à l’automne, à la rentrée des Parisiennes. Aucune rédactrice de mode n’arrivait à se rappeler précisément à quelle date avait ouvert ce « Si Belle ». Mais son influence était grandissante, rue Cambon. Et elle ne cesserait de croître avec l’avènement de la couleur.

 

 

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