Remise du Grand Prix de la CRITIQUE LITTERAIRE et des PRIX de la TRADUCTION le samedi 16 décembre 2023 À PARIS 5ÈME,

Remise du Grand Prix de la CRITIQUE LITTERAIRE et des PRIX de la TRADUCTION le samedi 16 décembre 2023 À PARIS 5ÈME,

SOUS LA PRÉSIDENCE D »ANTOINE SPIRE

AVEC LES MEMBRES DU COMTÉ DIRECTEUR, EN PARTICULIER LAURENCE PATON ET DAVID FERRE.

École Normale Supérieure

45, rue d’Ulm 75005 Paris

(salle Dussane)

Réservation obligatoire à francais.penclub@neuf.fr avant le 14 décembre.

Retour sur le 7ème Salon des Littératures maudites : 13- 31 octobre

Retour sur le 7ème Salon des Littératures maudites : 13- 31 octobre

Présente en tant que membre de l’association  » L’œil du sphinx »et auteure, je souhaite remercier tous les organisateurs, en particulier Loïc Blavier pour la qualité de son accueil, sans oublier Philippe Marlin, l’un des parrains de la manifestation, avec Thibaut Canuti, Richard Dalla Rosa et Catherine de Mortière.

Comme chaque année, depuis 2016,le programme est thématique, cette fois : la mort et l’au-delà…

Pour réfléchir sur ce thème, des experts multi-disciplinaires ont été invités à donner des conférences : l’anthropologue Manon Moncoq qui s’intéresse aux rites funéraires, le professeur émérite Lauric Guillaud, spécialiste des littératures de l’imaginaire, le sociologue Bertrand Méheust, passionné par l’histoire de la parapsychologie.

Sans oublier le chroniqueur Victor Provis, spécialiste du rock gothique, faisant le lien entre les stéréotypes sur le morbide et la pop culture ( les séries Stranger Things, Mercredi etc)

Une exposition des œuvres et installations de Gwenaëlle Podvin sert de décor et de contrepoint à un symposium autant détendu qu’exigeant. Durant tout le week-end, des jeux de rôle et des films sont proposés. Témoin le célèbre, La Nuit des morts-vivants de George A. Romero.

Et un concert clôt le Salon.( The Jungle Shakers)

Un événement unique que je bénis !

SYMPOSIUM DES MAUDITS du 13 au 16 octobre 2023

SYMPOSIUM DES MAUDITS du 13 au 16 octobre 2023

Je serai avec l’un de mes éditeurs, Philippe Marlin et les éditions L’œil du sphinx,

à Charleville-Mézières en octobre 2023.

#editionslœildusphinx

Le thème retenu pour cette 7è édition : l’au-delà…

(d’où l’image tirée d’un tableau original de G. Messadié)

RETOUR sur l’ANTHOLOGIE AD HOMINEM

RETOUR sur l’ANTHOLOGIE AD HOMINEM

Beau comme un aurochs…
Anthologiste Leo DHAYER
Illustrateur Jean-Jacques TACHDJIAN
FLATLAND (Tourcoing, France), coll. La Fabrique d’horizons
Date de parution : 15 juin 2023

Anthologie, 492 pages, catégorie / prix : 23 €
ISBN : 978-2-490426-27-0
Genre : Science-Fiction, Fantastique

Plus qu’une anthologie, AD HOMINEM est une somme narrative et philosophique sur le
rapport entre l’être humain et l’animal. Présentée par Jean-Pierre Andrevon, écologiste et
écrivain engagé depuis ses débuts, ce recueil met en littérature les tenants du spécisme et du
non spécisme.
Rappelons que le terme de « spécisme » a été inventé en 1970, date-clef dans la prise de
conscience de notre rapport à l’environnement. Le mot a d’abord été utilisé par Richard
Ryder, psychologue anglais dans une brochure dénonçant l’expérimentation sur les animaux
et a été démocratisé aujourd’hui.
Une trentaine d’auteurs nous propose leur expérience des limites. Certains brouillent les
frontières entre animalité et humanité. Témoins la nouvelle Taxidermia d’Agathe Vivès ou
Les Ursidants de Jérôme Calogerogiannis. D’autres comme Mickaël Feugray, Yves Letort
dénoncent tout particulièrement la violence dans les abattoirs.
Nicolas de Torsiac dans Les promesses du morse revient sur les présupposés culturels,
religieux qui fondent ce rapport inégalitaire entre l’homme et l’animal, parodiant la Bible :
« Vous semblez avoir oublié quel mantra régit chacune de nos vies… puis l’Homme augmenté
donna congé à ses créateurs et à leur Dieu obsolète. Il dit à ses frères synthétiques, les
clones, faisons l’animal à notre image (…)et qu’à son tour ils règnent sur la Terre que
l’homme primal n’a pas su préserver… »

Si Céline Maltère prône l’ataraxie dans sa fiction, Philippe Caza, Alain Rozenbaum… pour ne
citer qu’eux font souffler un vent de révolte et proposent d’autres paradigmes. Inversion des
rapports de force, mutation(s) ou suicide des êtres humains…Comment rétablir l’équilibre ?
Comment retrouver l’harmonie perdue ?
Dans sa nouvelle poétique, Revoir les aurochs, Christophe Gauthier nous donne un élément
de réponse lorsqu’il immortalise la beauté des animaux préhistoriques.

Ci-dessous le sommaire pour n’oublier personne.

Éric Lysøe, Symphonie pour cordes ……………………………………………………………………………………….. 013
Christophe Gauthier, Revoir les aurochs ……………………………………………………………………… 037
Frédéric Holic, Le dernier pangolin ……………………………………………………………………………………… 053
Plume D. Serves, Lo cou part en avant …………………………………………………………………………….. 065
Mickaël Feugray, À bas les abattoirs ! ………………………………………………………………………………… 075
Yves Letort, Une visite à l’atelier ………………………………………………………………………………………………. 083
Delphine H. Edwin, L’æil animal …………………………………………………………………………………………….. 089
Jérôme Calogerogiannis, Les ursidants …………………………………………………………………………….. 113
Yann Kral, Le cirque Nova ………………………………………………………………………………………………………………… 133
Jean-Pierre Andrevon, Un peu de vie dans l’univers ……………………………………….. 151
Florent Paci, Au vieux singe la grimace …………………………………………………………………………… 161
Emmanuelle Rabu, Le chant du coq ……………………………………………………………………………………… 193
Antonin Sabot, Animaux porteurs …………………………………………………………………………………………… 217
Nicolas de Torsiac, Les promesses du morse ………………………………………………………………. 233
Phil Aubert de Molay, Chienne de lecture ……………………………………………………………………… 253
Laura P. Sikorski, Vous avez un (1) nouveau message …………………………………….. 275
Léo Kennel, G.I.R.A.F.E ………………………………………………………………………………………………………………………. 281
Daniel Miles, Les bêtes qui rôdent …………………………………………………………………………………………… 287
Christian Bergzoll, Survivance ……………………………………………………………………………………………………. 315
Philippe Caza, Bipèdes, enfin ! …………………………………………………………………………………………………….. 321
Thomas Di Franco, Un triomphe vain et incongru …………………………………………….. 329
Agathe Vivès, Taxidermia ………………………………………………………………………………………………………………….. 341
François Fournet, On dirait le soleil …………………………………………………………………………………….. 361
Cédric Teixeira, L’O-Org ……………………………………………………………………………………………………………………. 373
Anthony Boulanger, Celui aux multiples noms et multiples formes … 383
Didier Pemerle, Klinefelter à Bourg-la-Reine ………………………………………………………….. 393
Alain Rozenbaum, Régénération ……………………………………………………………………………………………….. 399
Céline Maltère, Le chant du cygne …………………………………………………………………………………………. 415
Anthony Holay, Rébellion …………………………………………………………………………………………………………………… 423
L.S. Bragia, Les prisonniers de l’arche ………………………………………………………………………………… 429
Aurélia Daunes, In nomine animalis ……………………………………………………………………………………. 439
Pablo Vergara, Draft-Box ……………………………………………………………………………………………………………………. 455
Alice Levacher-Joly, La logique de la fin ……………….

COUVERTURE ANTHO V

Qu’ont-elles encore à nous dire, ces créatures à capes et à crocs qui hantent nos nuits et notre imaginaire ? Seize auteurs et autrices d’aujourd’hui ont accepté de se poser la question et de tenter d’y répondre, imposant ce faisant à la figure surannée du vampire une cure de jouvence, quitte à le confronter à des problématiques plus urgentes et contemporaines que celles du folklore transylvanien, voire à le bousculer et à lui faire subir les derniers outrages.
« À mesure que le sommaire se dévoilait, précise Yves Letort, la personnalité de chaque intervenant affirmait une volonté de rupture, même si elle apparaissait parfois sous les oripeaux du fantastique victorien ou bien par le jeu de la correspondance, forme d’élection du roman stokerien. Si ce projet ne prend nullement l’allure d’un manifeste, il rend compte de la sensibilité de quelques auteurs contemporains en confrontant leurs propres obsessions à la fable. En définitive, cette anthologie, on l’espère, permettra de prendre le pouls de la créature, qu’aucun paradoxe ne semble épuiser… »

Benjamin Desmares
Florent Liau
Jean-Hugues Oppel
Céline Maltère
Patrick Denieul
Sandrine Scardigli
Didier Pemerle
Tadeusz Hiddinko
Chantal Rabutin
Sylvain-René de la Verdière
Dolmancé
Léo Kennel
Pierre Laurendeau
Nicolas Liau
Fabienne Leloup
Patrick Boman

Quelles questions d’éthique nous posent l’i.A ?

Quelles questions d’éthique nous posent l’i.A ?

Quelles questions d’éthique nous posent l’I. A ?

( In extenso dans Bulletin du SJPP n°73)

www.sjpp.fr

D’emblée, nous constatons que la définition
de l’Intelligence Artificielle est imprécise, variant au gré des avancées
techniques, à chaque année qui passe.
Tentons de cerner cette notion contemporaine,
employée sans distinction fine
par les médias.
A l’origine, une I.A est un algorithme
dont le but est de pouvoir prendre des
décisions relevant d’une certaine forme
de compréhension du monde grâce à un
traitement de données. En pratique, le
terme « intelligence » est impropre car il
s’agit d’un terme générique qui englobe
en réalité deux formes principales d’I.A.
On distingue en effet :
a) l’I.A symbolique : l’algorithme dans
cette version est à base de règles. L’ordinateur
exécute des ordres qu’on lui
donne ;
b) l’I.A connexionniste : dans cette version
plus poussée de machine pensante,
les algorithmes apprennent, à partir
d’exemples, à exécuter des tâches pour
lesquelles ils n’ont pas été spécifiquement
été programmés. Cet apprentissage
virtuel, aux conséquences réelles, a
pris pour modèles les neurones de notre
cerveau d’humain. Les algorithmes
d’apprentissage profond, ou « deep learning
», sont fondés sur des réseaux de
neurones artificiels, par analogie avec
les nôtres.
Le terme d’analogie ne peut qu’éveiller
le doute chez tout être humain rationnel,
chez tout scientifique digne de ce nom.
D’où la question soulevée par l’actualité
et ma réflexion, mon questionnement
personnel : peut-on se fier à
l’I.A connexionniste ? N’est-ce pas jouer
à l’apprenti sorcier que de continuer à la
développer ?
1/ Le chercheur Idrisse Aberkane, expert
en neurosciences notamment, dans son
dernier essai sur l’I.A, Le Triomphe de
votre intelligence – Pourquoi vous ne serez
jamais remplacé par des machines ?,
nous livre un discours optimiste. Pour
lui, l’I.A , c’est un peu comme l’histoire
des métaux. C’est l’homo sapiens qui a
façonné le cuivre, puis est passé à l’âge
du bronze, avant de créer l’acier. Notre
époque, dans la pratique de l’I.A, est
celle de l’âge du cuivre. Celui du bronze,
qui verra poindre l’âge de la conscience,
surviendra quand sera trouvé l’algorithme
de la conscience artificielle.
Pour ce chercheur, l’I.A. est une opportunité
majeure pour se libérer des tâches répétitives et du travail humain
fastidieux.

L’étymologie de travail ne
vient-elle pas de « tripalium », supplice ?
Toutefois il ne cache pas que l’I.A
va s’amplifier crescendo et va nous
contraindre à faire des choix. En ce premier
quart du XXIème siècle, l’humain
et la machine cohabitent de façon relativement
équilibrée, l’homme tolérant
que des ordinateurs hyperpuissants
parviennent à battre les champions du
monde d’échecs. N’est-il pas symbolique
– et lacanien ? – que le premier
échec majeur de l’homme face à la machine
vienne des échecs, roi des jeux et
jeu des rois ?
2/ Or, cette cohabitation pose scientifiquement
problème. Si l’on veut donner des responsabilités
à un algorithme, il faut pouvoir déterminer
ce qui l’a mené à prendre telle ou
telle décision. C’est ce qui s’appelle faire
preuve d’explicabilité.
Actuellement, l’explicabilité est le talon
d’Achille des réseaux de neurones artificiels.
La communauté scientifique s’est
rendue compte que l’on pouvait leurrer
un réseau de neurones capable de
reconnaître des animaux en modifiant
un seul pixel de l’image, de manière à
induire en erreur l‘algorithme.
Cela pose un dilemme : les algorithmes
complexes ont tendance à être plus
puissants, mais moins explicables.
Feriez-vous confiance à un médecin qui
semble ne pas se tromper dans ses diagnostics,
mais qui ne sait pas les justifier ?
Les programmes ont beau être mus
par une logique froide, ils ne sont pas
neutres car ils peuvent véhiculer les préjugés
de leurs créateurs. Leur objectivité
est une idée fausse.
(…)

Golden Bridge in Ba Na Hills,Bana hills french village in Da nang , Vietnam

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