- – Quel moyen est utilisé pour le voyage : machine, rêve, drogue, cataclysme, etc.
- – Dans quelle mesure le voyage dans le temps permet-il de (re)penser les territoires et l’histoire ? Les premiers voyages dans le temps étaient principalement temporels. Nous pensons à l’explorateur anonyme de Wells dans The Time Machine (1895) qui se rend dans le futur en 802701, mais qui reste toujours dans la région londonienne. À contrario, Pierre Saint-Menoux dans Le Voyageur imprudent (1941) de Barjavel sillonne la planète en 2052 pour découvrir la raison du cataclysme qui a plongé la terre dans le chaos. Ces deux mondes futurs ont en commun de ne pas présenter de frontières et offrent aux lecteurs un sentiment d’harmonie. On pourra alors se demander quel espace et quel temps sont visités ? : passé, présent, futur.
- – Des auteurs privilégient-ils le voyage temporel dans leur œuvre ? Silveberg a écrit de nombreux romans sur la question ainsi que Gérard Klein. Pourquoi ?
- – Pourquoi ce regain de la thématique notamment dans les films depuis les années 2000 ? Quel héritage Back to the futur laisse-t-il dans le paysage cinématographique ?
- – Quels sont les super-pouvoirs dans les Comics qui permettent de voyager dans le temps. Dans le film Supernam de 1972, le héros remonte dans le temps en inversant le sens de rotation de la terre.
- – Quelles traces les voyageurs temporels du passé laissent-ils derrière eux ? Quels impacts ces anachronismes ont-ils sur l’histoire et les récits ? Les propositions d’environs 600 mots, jointes d’une courte biobibliographie, sont à envoyer à elisabeth.stojanov@gmail.com ou karen.remont@wanadoo.fr avant le 31 janvier 2019. Une réponse sera donnée aux contributeurs à partir du 15 février. Le colloque prendra en charge les déjeuners.
Salon des Littératures Maudites : 10-11 et 12 septembre à Charleville-Mézières ( médiathèque Voyelles)
« Après H.P. Lovecraft, Jacques Bergier, Arthur Conan Doyle et Edgar Allan Poe, place aux vampires ! L’ombre de Bram Stoker va planer sur cette cinquième édition du Salon des Littératures Maudites prenant le parti d’explorer le mythe du vampire en commençant bien entendu par le plus fameux d’entre eux : le Comte Dracula. Qui était-il ? De quel folklore est-il issu ? Comment s’est-il à ce point imposé comme le symbole du vampirisme dans les différentes formes de culture populaire (littérature, cinéma et autres…). Plusieurs conférences viendront répondre à ces interrogations tandis qu’une exposition et un conteur aideront à imprégner la manifestation d’une atmosphère digne des classiques du cinéma gothique lui-même largement abordé. Enfin, jeux de rôle, cinéma et sélections de livres traitant des vampires et du vampirisme viendront compléter ce Salon du renouveau.
Bien entendu et comme à l’accoutumée, des sujets divers et variés mais toujours «marginaux » seront abordés pour offrir une petite variété du vaste éventail de thèmes recouverts par les littératures maudites : l’alchimie et ses mystères, la légende noire de Gilles de Rais, les relations orageuses entre la littérature érotique et la censure, le giallo (forme de thriller érotico-psychédélique venu d’Italie), l’après-vie ou encore les rumeurs sulfureuses entourant certains groupes de rock. «
Je serai présente à ce Salon inauguré par Philippe Marlin, éditeur de L’œil du Sphinx et président d’une association visant à célébrer l’imaginaire : l’O.D.S dont je fais aussi partie.
www.mediatheque.ardenne-metropole.fr