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Montrer les fêlures grâce au fantastique psychologique.
Poète, membre du Pen club français, peintre, comédienne… Colette Klein a de multiples cordes à sa lyre.
Dans ce recueil de nouvelles, JE EST UN MONSTRE qui vient d’être publié aux éditions L’œil du sphinx, elle explore le fantastique psychologique. Comme l’écrivait l’auteur américain Charles L. Grant, spécialiste de dark fantasy et d’horreur : « Les monstres ont été tués par la télévision, ils sont devenus le connu plutôt que l’inconnu...”
Par conséquent, le fantastique littéraire, novateur ne cherche pas forcément les grands effets, le « gore » comme dans certaines publications ou certains films pour adolescents ou adulescents. Il se centre sur la psychologie des personnages, ce qu’expérimente Colette Klein tout au long de son recueil.
Les protagonistes de ses nouvelles sont souvent des falots ou des ratés comme celui qui voulait absolument se faire éditer dans « Une vie réussie », mais surtout des êtres qui souffrent d’une solitude métaphysique tel Nicolas Sauthier dans « Lumière ». L’univers post-moderne , sans dieu(x), sans engagements, sans sublimation aboutit au désespoir, au meurtre si l’on est persuadé que « personne ne peut aider personne ».
Dans ce recueil perce l’interrogation mystique de mortels au bord des deux infinis pascaliens, l’infiniment petit et l’infiniment grand.
A travers vingt et un textes, l’auteure nous démontre que tout peut devenir effrayant, et même soi dans « Portrait ». Un personnage bien réel par son mélange d’égoïsme, d’empathie, de peur de vieillir, d’absence à soi-même.
En bref, ce qui l’effraie, effraie tout le monde, et l’écriture permet de témoigner de cette réalité, de réfléchir aux effets de nos gestes et de nos paroles, jamais « bibelots d’inanité sonore« pour reprendre le vers de Mallarmé.
La vie de tous les jours, des personnages et des situations banales, et puis l’incident déclencheur, la faille qui va mener à la « honte » ou à l’irréparable, au monstrueux.
1/ Peux-tu nous parler de toi, de ton parcours ? Depuis quand t’intéresses – tu aux tarots ?
J’ai suivi un cursus de cinq ans à l’ESAD de Reims où j’ai obtenu deux diplômes. Mon intérêt pour le Tarot remonte à la fin de l’enfance. À une époque, mes parents recevaient parfois des amis passionnés par le Tarot et je me souviens de ces instants que j’observais de loin, aussi discrètement qu’intensément. Je me souviens du Tarot de Marseille, de l’Oracle de Belline et du Tarot de Indira. Les cartes… ces mystérieux dessins, semblaient émettre des informations venues d’une énergie supérieure. La possibilité d’y avoir accès me fascinait. L’admiration pour ces personnes capables de transmettre ces informations en décryptant des combinaisons de dessins, m’avait poussée à créer mon propre Tarot « Le Tarot de la Pythie ». Mais sans les connaissances suffisantes, sans personne pour me guider dans d’utiles recherches, j’avançais au jour le jour, portée par mes envies, commençant tout, n’achevant rien, fonçant partout… pour aller nulle part. J’avais fini par me lasser. Jamais je n’aurais pensé revenir sur cette aventure, des années plus tard, pour aboutir à ce résultat concret.
2/ Quel a été le déclic ? Tes études artistiques ?
Le déclic fut un commentaire sur un dessin que j’avais partagé sur les réseaux sociaux. Pour l’auteur de ce commentaire, mes dessins se rapprochaient de certains Tarots d’un point de vue esthétique. Ce commentaire réveilla mes souvenirs, j’ai finalement repris l’aventure où je l’avais laissée de nombreuses années plus tôt. Mes études artistiques ne m’ont pas aidée pour la réalisation de ce Tarot d’un point de vue technique. (Après ces études, j’ai même mis des années à me réconcilier avec ma propre nature : celle d’artiste orientée vers le dessin figuratif et l’illustration). Mais du point de vue de la démarche et de la réflexion, elles m’ont permis d’acquérir une méthodologie essentielle pour mener à bien un tel projet. Ces études m’ont appris à définir le but d’un projet, à structurer les idées afin de choisir les meilleures directions : celles dont je peux entièrement assumer les choix.
3/ Qu’est ce que le tarot représente pour toi ?
Au départ, j’étais totalement étrangère au Tarot. J’ai été amenée vers lui à un moment où, lassée de routine, j’avais un réel besoin de partir vers l’inconnu. Maintenant, il représente un formidable outil conçu pour nous fournir des indices capables de nous amener à résoudre les mystères de nos vies. Il tend souvent à être connu en tant qu’outil de prédiction de l’avenir. Cette approche est généralement utilisée lorsque le sujet se sent démuni et inquiet face à une situation future qu’il ne peut contrôler… (tout en espérant lire dans les cartes, le dénouement le plus avantageux pour lui). Mais limiter le Tarot à ce seul emplois, serait occulter une grande partie de ses possibilités. Personnellement, je préfère l’approche psychologique basée sur le présent et les problématiques intérieures du sujet. Le Tarot, par cette approche, tend à guérir le présent pour mieux préparer le futur.
4/ Est-ce que tu tires les cartes ? 5/ Et si oui, est- ce que cela t’est utile pour ta vie personnelle et professionnelle ?
Si ce projet m’a poussée à étudier et à comprendre le Tarot plus en profondeur, je ne tire pas les cartes. Si je peux sans problème endosser la responsabilité de créer un projet artistique, je ne peux assumer celle de guider l’autre sur son parcours de vie. La responsabilité me semble trop grande, je ne me sens pas suffisamment expérimentée. En revanche, lorsque dans ma vie professionnelle, je dois faire face à une situation troublant ma sérénité, il m’arrive d’utiliser les cartes. Grâce à cette méthode, je projette dans l’univers la meilleure version possible de cette situation inquiétante. Ainsi, je choisis de disposer quatre cartes dont le message m’évoque sa propre notion de la réussite. Par exemple, si la situation s’accompagne d’un voyage (pour ma part, les voyages sont plutôt source d’inquiétude), je choisis le Chariot et ce voyage se déroule toujours à merveille (avec parfois d’agréables surprises).
6/ Quelle a été ta méthode, ta démarche créative pour dessiner ce jeu ?
Au commencement, je ne souhaitais traiter que les arcanes majeurs. L’idée de départ était de créer une oeuvre artistique en série, basée sur la ré-appropriation du Tarot. Le but était moins de proposer un jeu de cartes que de monter une exposition à faire tourner dans différents lieux de culture.
Mon père m’a confié son Tarot de Marseille (qui était rangé au fond d’un tiroir depuis la période où j’avais cessé de m’occuper de mon « Tarot de la Pythie »). J’ai isolé les cartes majeures pour les rassembler en tas. Après les avoir mélangé, j’ai tiré une première carte au hasard : « La Mort ». J’ai donc étudié la symbolique et le sens profond de cette carte afin de transposer l’assimilation de ces recherches dans mon univers, créant une sorte de « brassage culturel ». L’illustration terminée, je reposais la carte de référence à un autre endroit et tirait la suivante pour renouveler la même démarche. À l’origine du projet, il est important de le rappeler, je partais à l’aventure, à la découverte d’un monde inconnu. J’ai donc appris à connaître le Tarot tout en créant le mien, au point de voir ce projet prendre la forme d’une réelle exploration culturelle et personnelle. Le Tarot m’ouvrait plus chaque jour les portes de ses richesses. Consciente de ce changement, je décidai finalement de traiter aussi les arcanes mineurs.
Pour ce tarot comme pour le cas d’autres illustrations, je procède toujours de la manière suivante : Je rassemble et assimile les informations. De ce puzzle naît une composition visuelle habitée par le personnage central au regard intense et pénétrant. Lorsque je mets en scène un humain, je commence toujours par donner vie au regard. Tout le reste émane de ce point. En théorie, je ne laisse rien au hasard, tout doit être justifié. En pratique, d’étranges visions apparaissent toujours, troublant cet ordre établi et m’obsédant jusqu’à ce que je leur donne vie. Essayant de comprendre les raisons de leur apparition, je finis par trouver un lien solide entre le sens de la carte de référence et ces « visions magiques ».
7/ As- tu eu des modèles, des sources ?
J’ai puisé mon inspiration dans les écrits concernant le Tarot de Marseille et celui de Rider Waite Smith. À ce sujet, j’ai beaucoup échangé avec Laurent Edouard, un tarologue renommé et collectionneur de jeux de tarots. La référence au Tarot de Rider Waite Smith est un peu moins présente mais je tenais à le mentionner pour son côté plus universel accueillant une plus grande variété d’activités spirituelles que ne le fait le Tarot de type Marseillais. Ensuite, j’ai été très attirée par l’imagerie alchimique. La géométrie sacrée, assez discrète, est aussi présente dans ce jeu car je crois en son pouvoir protecteur. Ainsi, le dos des cartes propose un enchainement de motifs répondant aux proportions de la géométrie sacrée, quant au format des cartes il répond aux dimensions du nombre d’Or.
Le thème de l’androgynie est ancré en moi depuis toujours et je suis fascinée par les drag queens depuis ma prime enfance : à quatre ans, j’ai vu un jeune homme qui, pour animer une fête dans un club de vacances, s’est métamorphosé en reine d’Egypte… Il était sublime. La vision de drags queens un peu plus tard dans mon adolescence, m’a replongée dans cet état de fascination. J’ai donc vu dans le Tarot, le sol idéal pour enraciner une création autour du thème de l’androgynie, en l’éclairant des lumières chatoyantes d’un cabaret glamour peuplé de drag queens raffinés. Visuellement, les références à la période Art Déco sont assez récurrentes : depuis l’enfance encore, j’ai toujours rêvé d’incarner cette période, d’une manière ou d’une autre. Lors de la toute première version de ce Tarot, j’avais pris modèle sur une personne réelle mais j’ai finalement abandonné cette idée : le public s’approprie bien plus aisément un personnage de fiction qu’une personne réelle ayant déjà son propre vécu. Il me fallait donc inventer un personnage suffisamment convainquant et consistant. Prendre modèle sur mon propre visage et me mettre en scène sur au moins cinquante-deux cartes, ne m’enchantait pas outre mesure (je ne suis pas suffisamment narcissique pour entamer une telle entreprise). David Bowie eût été la personne toute désignée pour habiter ce jeu : très androgyne, il fait également partie de mes plus importantes sources d’inspiration. Mais de nombreux tarots autour de David Bowie existent déjà… or, je voulais créer un tarot inédit avec un personnage imaginaire. Le visage de Calixte est donc né de la fusion de nos deux visages. David Bowie m’a toujours apaisée dans les pires moments au delà de cela, il représente un parfait exemple de l’humain ayant incarné avec succès toutes les phases du Tarot. Grâce à la force de son esprit brillant il a, à mon sens, dompté ses différents « Moi », une réussite exprimée par son œuvre immense (oeuvre rayonnant de son visage iconique aujourd’hui et pour les siècles à venir).
8/ Quelles sont tes techniques ?
Je débute au crayon de papier (pointe H) pour tracer le crayonné. Je commence par placer le personnage et son regard. Ensuite, je peux disposer les autres éléments mais l’essentiel est de débuter la page vierge avec l’intention du personnage central. Ensuite j’encre à la pointe calibrée (00;3, 00,5 et 0,1). Enfin, la mise en couleur se fait à l’aide de crayons de couleur Fabercastell dans la gamme Polychromos.
9/ Ta définition de « symboles et analogies » pour ce blog…
L’analogie est un phénomène produit par l’esprit, amenant le sujet à reconnaitre une similitude entre deux éléments qu’il finit par associer l’un à l’autre. Le symbole, qu’il soit un objet ou une action, un dessin figuratif ou un signe graphique, il est aisément identifiable, et évoque immédiatement à l’ensemble d’une civilisation, le concept abstrait et supérieur qu’il désigne. Le symbole permet à l’esprit humain d’accéder à ce qui le transcende au moyen de l’expression d’une forme qui, elle, lui est familière.
J’ai connu Marie Maitre grâce aux réseaux sociaux. Marie est une artiste trentenaire qui joue avec son image.
1/ Quel est ton parcours artistique ?
2/ Considères-tu que tu appartiens au body art ? Que tu es une performeuse ?
3/ Que penses-tu de l’art contemporain ? de l’art aujourd’hui ?
4/ Quelles sont tes influences ?
5/ Tes couleurs, matières, matériaux de prédilection ?
6/ Comment qualifierais-tu ton univers ?
7/ Tes projets ? Comment tu te projettes dans 5 ans ?
8/ Quels sont tes symboles et tes analogies ? ( un mot pour ce blog)
Bonjour Fabienne, je vais répondre à tes questions.
1) A l’âge de 18 ans j’ai commencé à réaliser des sculptures en terre. Je suis autodidacte .A cette époque ci j’avais exposé au Parc de la Colombière à Dijon, à l’Hôtel de Vogüé à Dijon, à la Chapelle Ziem à Beaune et ma dernière exposition remonte en 2006 au Conseil Régional de Bourgogne.
2) Oui possible que je sois une performeuse et que l’on puisse dire que j’appartiens au body art.
3) Difficile de répondre à cette question. Chaque artiste s’exprime à sa façon alors je n’émettrai pas de jugement . Il y a certaines choses que j’aime, d’autres que je n’aime pas mais, comme on dit les goûts et les couleurs il y en faut pour tout le monde.
4) Je n’ai aucune influence. Je crée car je vis pour ça. Impossible de vivre sans créer. J’ai ce besoin permanent. Tout ce que je fais cela vient de mon imaginaire, de mon intérieur et de choses que j’ai vécues.Ce sont en quelque sorte des histoires, des moments de vie et de mon imagination.
5) Je n’ai pas de couleurs préférées. J’aime toutes les couleurs, après la couleur dépend souvent de la qualité du matériel, du vêtement,…
6) Je pense que je le qualifierai comme un univers fantastique.
7) J’adorerais pouvoir exposer mes créations photos. J’ai en projet de réaliser une projection de mes œuvres soit une projection en 3D dans un décor de château sombre, soit une projection simple, ou les 2.. Et de réaliser ma galerie en 3D dans un grand château.
En décembre 2019, est paru un livre d’entretiens consacré à l’éditeur, à l’érudit et au chercheur Philippe Marlin, sous le titre : Philippe Marlin, un enfant de Planète ( Paris, éditions ODS, 255 p.). Ces propos ont été recueillis par Claude Arz,lui-même écrivain et ami de Philippe Marlin.
Pourquoi « l’enfant de Planète » ? Le titre renvoie à une revue des années 60 et aux auteurs célèbres d’un ouvrage de plus de 500 pages, devenu « culte » : Le Matin des magiciens, écrit par le journaliste Louis Pauwels et l’ingénieur Jacques Bergier. Un OVNI dans le paysage littéraire ! Il s’agissait d’aborder des thèmes aussi variés que l’alchimie, les sociétés secrètes, les civilisations disparues… en mêlant récits, légendes, citations. Le but des auteurs : éveiller la curiosité. Pari tenu.
Un choc pour Philippe Marlin: « Ça a ouvert les fenêtres, ça a laissé passer un grand courant d’air et ça m’a en effet confirmé que finalement je n’étais pas complètement fou, que je n’étais pas seul au monde et qu’il y avait beaucoup d’autres personnes qui s’intéressaient à ce genre de sujets parallèles. Il faut bien savoir que ce type de littérature était décrié… »(p.27)
Soixante ans après, on s’aperçoit que le « réalisme magique » est peut-être plus apprécié, quoi qu’encore boudé en littérature générale, sauf s’il s’agit d’auteurs étrangers. Les préjugés ont la vie dure. C’est pourquoi le parcours de Philippe Marlin reste instructif. Diplômé de Sciences-po ( Paris), docteur en économie, banquier avant d’être éditeur, Philippe Marlin n’a rien d’un vaticinant erratique ou d’un savant fou. Moderne, humaniste, il ne cherche pas à sonder l’inexpliqué par égocentrisme, mais justement par curiosité. Aux questions métaphysiques que chacun se pose, il cherche des éléments de réponses dans tous les domaines, aussi bien dans la physique quantique que dans l’histoire des religions, la philosophie et ce que l’on appelle communément l’ésotérisme.
Au XVI ème siècle, il aurait entretenu une correspondance avec Pic de la Mirandole et Léonard de Vinci ; au XXIème siècle, il anime des événements avec des personnalités anti-conformistes en privé ou en public, et publie de nombreuses études autour de sujets variés: Rennes-le-château, l’ufologie, le mentalisme… Sans oublier la fiction. Tout au long de son chemin de vie, Philippe Marlin n’est jamais catégorique. Son enthousiasme face aux faits curieux ou inquiétants repousse les goules de l’obscurantisme : … « le tour n’est jamais bouclé, il y a toujours de nouvelles pistes… »(p.75)
Enfant de cette terre, il a toujours les yeux rivés vers les étoiles, rappelant que maints grands savants ont cherché à déchiffrer les énigmes du cosmos. Philippe Marlin ne cherche ni à convaincre ni à polémiquer. Il nous propose une attitude par rapport à l’inexpliqué : « pour moi, le mouvement n’est pas unilatéral. Il n’est pas du bas vers le haut. Il est du bas vers le haut et du haut vers le bas, c’est l’arbre des Sephiroth ».(p.213)
Une ouverture d’esprit qui fait du bien dans notre société souvent péremptoire qui se donne de nouvelles certitudes dans l’urgence et l’immédiateté. L’occulte plutôt que l’inculte !
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