Quinze nouvelles ; quinze pépites d’auteurs confirmés comme Jean-Marc Ligny ou Laurent Whale.

Quinze objets de controverses autour de la sécurité et de la liberté, de la culture et de son absence, de l’euthanasie ou de la quasi immortalité…

Le thème « Insurrections » fait écho à une actualité récente, celle des gilets jaunes, mais aussi d’un « sentiment de ras-le-bol », explique Pierre-Marie Soncarrieu, dans sa Préface.

Chaque auteur nous invite à une relecture de sa réalité : l’immigration et le survivalisme avec une valeur sûre, Jean-marc Ligny ; la fracture entre l’édition parisienne  et l’univers provincial d’une polygraphe pour Alexandre Granger ; le recours à l’alchimie pour lutter contre la tyrannie  par Karim Berrouka ; le modèle des comics pour remodéliser les « circuits psychiques de l’Humanité » revu par Cassandre de Delphes ; la prison numérique mise en scène par Laura Conche ; le roman d’aventures démystifié par Laurent Whale ; le recours au western pour faire sauter les cadenas pour Jean-Robert de Villadarvel ou à la sombre dystopie pour Tony Emerian.

Sans oublier la pataphysique avec le texte de Philippe Caza, la sorcellerie à l’ère du #metoo par Beth Greene, l’intelligence artificielle éthique au service d’une nouvelle humanité par Audrey Pleynet, le grand soir féministe de Julie Kemtchuaing et les délires galactiques de Vincent Dionisio. Une lecture vivifiante. Tant qu’il y aura des cerveaux et des imaginaires à co-construire, la force vitale circule.

Insurrections est un recueil nourri de toute la sève de la jeunesse, une jeunesse qui s’amuse avec les codes narratifs pour fuir l’ennui du « dimanche en Camembrie », proclamer l’importance du lien social et repousser les goules d’une « Sénéthèque ».