COLLOQUE UNIVERSITAIRE : HUMANITES numériques

COLLOQUE UNIVERSITAIRE : HUMANITES numériques

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De l’archive aux données massives :
enjeux et perspectives en Humanités Numériques
organisé en collaboration entre les Universités
Paris 13 et Sorbonne Nouvelle – Paris 3
qui se déroulera
mercredi 30 mars 2016
à la Maison des Sciences de l’Homme
20 avenue George Sand
93210 – Saint Denis

et
jeudi 31 mars 2016
dans les locaux de l’Université de Sorbonne Nouvelle – Paris 3
20 rue de Santeuil
75003  – Paris
​et dont vous trouverez le programme en pièce jointe​. Plus d’information sur le site du colloque: 
ainsi que sur :

 

La Rockeuse de diamant noir: Stéphanie Florentina

La Rockeuse de diamant noir: Stéphanie Florentina

Interview de Stéphanie FLORENTINA:

 

 

1/ Quels sont les grands axes de ton parcours artistique?

Mon parcours est chaotique mais je l’assume: du mannequinat professionnel. Quatorze ans de danse. Du théâtre au cours Simon.

J’ai monté une troupe pendant deux ans. J’ai même été chanteuse. Il m’a fallu toutes ces expériences pour me lancer dans l’aventure du cinéma et du court-métrage avec « la nuit du saigneur ».(pitch sur youtube)

 

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2/ Pourquoi as-tu voulu tourner un court métrage fantastique ?
J’ai passé une année très Rock’n’roll, où j’aurai pu totalement me perdre dans la drogue, l’alcool, le sexe jusqu’à l’overdose. Il m’a fallu des mois pour m ‘en remettre et ce court-métrage a été pour moi une thérapie. Je voulais un film à mon image, sensuelle, intrigante, avec un son très gothique et une lumière dont l’atmosphère rappelle le film « Twixt » de Francis Ford Coppola. Quelque chose qui se déroule comme un rêve, un fantasme. Cette histoire de femme vampire est un prétexte pour parler de l’attirance, du rapport de séduction entre un homme subjugué par la beauté d’un rêve et une femme sortie de ce rêve qui a tout pouvoir sur cet admirateur pris au piège…
 

3/ Que représente le fantastique pour toi ?
Le fantastique c’est pour moi l’inattendu, une certaine magie, le fait d’introduire un évènement qui en temps normal est impossible et pourtant il vient se mêler à la réalité et va influencer son destin. C’est le rêve, le danger parfois, un certain piment qui ne laisse jamais indifférent.  
 

4/ Quels sont tes projets ?
Oh là, je n’en manque pas ! Monter mon propre groupe de Hard rock métal, une BD comics avec mon illustrateur préféré Eric Godeau et Pierre Brulhet pour le scénario, la réalisation d’un second court-métrage. Et jouer bien sûr, un premier rôle peut-être pour un long métrage dans un pays loin de la France.

Le Salon littéraire d’Anaïs: le Temple du bon goût au XXIème siècle

Le Salon littéraire d’Anaïs: le Temple du bon goût au XXIème siècle

 

Source: Flickr

Le Salon d’Anaïs

http://lesalondanais.com

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Anaïs S*** reçoit le mercredi ou le jeudi, des journalistes, des romancières, des figures très variées des lettres et des medias… dans son salon d’un immeuble du XVIIème arrondissement, dont l’architecture et la décoration raffinée feraient pâmer d’envie les grandes dames des siècles passés, et frémir les stars hollywoodiennes, en raison de cette « french touch » si exquise.

 

  1. Quand as-tu eu l’idée d’un salon littéraire ?

J’ai toujours vécu dans le monde des livres. A 15 ans, j’avais déjà choisi l’univers des bibliothèques.

Créer un salon littéraire relevait du rêve.

Et cette merveilleuse idée m’est venue presque naturellement.

Mais créer un écrin d’une telle rareté a nécessité travail, ténacité et sans doute un peu de folie !

 

2. « La femme au XVIIIème siècle est le principe qui gouverne, la raison qui dirige, la voix qui commande ». (Les Goncourt)

Penses-tu qu’aujourd’hui, Anaïs peut réunir les beaux esprits du temps et influencer une société de plus en plus vampirisée par l’économique ?

A l’époque, les Goncourt ont rendu un bel hommage aux femmes. Mais il faut tout de même rappeler qu’il nous a fallu attendre 1945 pour avoir le droit de vote, et 1970 pour pouvoir signer un chèque ! Nos acquis sont bien trop récents pour nous asseoir allégrement et avec légèreté sur nos lauriers (gagnés de haute lutte par nos ancêtres.)

Les beaux esprits de Madame de Rambouillet à Madame de Sévigné, de Madame de Scudéry à Madame du Chatelet sans oublier Madame De Staël et Madame Récamier ont peuplé les siècles passés.

Je distingue deux types de femmes :

Les femmes d’influence qui existent toujours. Elles se découvrent au détour d’une actualité journalistique de plus en plus avide de sensations.

Et les femmes de pouvoir qui sont des passionnées. Elles ont pris d’assaut en quelques décennies des domaines autrefois réservés aux hommes (la médecine, la recherche, le droit, la politique…).

Simone De Beauvoir, Simone Veil sont d’une certaine façon nos Mères et « veillent à nos acquis ».

Dans mon salon, le but n’est pas de « promouvoir des idées » mais de créer une émulation entre un écrivain et son public.

Après la discussion littéraire, la parole est à tous. Le verbe circule, l’esprit se fait et se défait, les échanges se vivent.

Je n’en suis plus « maîtresse ».

En valorisant de jeunes artistes (musiciens, jeunes peintres …), j’espère contribuer à adoucir une société qui tend à devenir cynique.

Certes, l’économie l’a emporté. Mais la beauté de l’âme et du cœur reste une denrée exceptionnelle et intouchable pour ceux osent la voir.

J’aime cette très jolie phrase de Ghislain de Diesbach : « Madame Récamier fit des académiciens, des ambassadeurs, des ministres. La clef de son influence ? Elle intervenait par bonté et non par goût du pouvoir ».

3. Comment choisis-tu tes invités ?

Je choisis mes invités par affinité. La plupart sont des lecteurs et des amoureux de la culture. La tranche d’âge va de 20 à 70 ans.

 

4. Comment vois-tu l’avenir de ton salon ?

Les étrangers sont friands de notre histoire. Un salon de ce style aurait un succès fou dans bien des pays.

Plus « modestement », j’espère que mon salon s’inscrira parmi celui des belles qui ont peuplé le monde merveilleux des Salons de l’Esprit.

 

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100 ANS et PLUS de CINEMA FANTASTIQUE: J.P. ANDREVON à la Cinémathèque

100 ANS et PLUS de CINEMA FANTASTIQUE: J.P. ANDREVON à la Cinémathèque

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE

51 rue de Bercy 75012 Paris
Cinéma bis : Carte blanche à Jean-Pierre Andrevon en sa présence

Vendredi 14 Mars 2014
< Cycle CINEMA BIS 2013-2014

    |                         |                                                             |                     

19 h. Signature par J.P. Andrevon de 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction, à la librairie de La Cinémathèque française

Puis deux films de SF présentés par JPA –  SALLE HENRI LANGLOIS:
20 h• Le Jour où la terre s’arrêta (The Day The Earth Stood Still)
de Robert Wise
ETATS-UNIS/1951/92’/VOSTF/35MM
d’après Farewell to the master de Harry Bates. avec Michael Rennie, Patricia Neal, Hugh Marlowe, Sam Jaffe
Une soucoupe volante atterrit à Washington. En dépit du scepticisme général, l’extraterrestre qui en était passager s’avère porteur d’un message de paix pour l’humanité.
suivi de à 22h

•22 h. Capricorn One
de Peter Hyams
Etats-Unis/1977/123’/vostf/35mm
avec Elliott Gould, James Brolin, Brenda Vaccaro, Sam Waterston
Trois astronautes attendent la mise à feu de leur capsule pour Mars lorsqu’on leur demande, à quelques secondes du départ, de quitter l’engin pour des raisons de sécurité.

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MEMENTO MORI par Dominique Renson

MEMENTO MORI par Dominique Renson

3681http://www.galerieschwabbeaubourg.com

 

Dominique Renson: exposition du 19 février au 15 mars 2014

Galerie Schwab Beaubourg, 35 rue Quincampoix 75004 PARIS

(du mardi au samedi de 12h à 19h) Métro Rambuteau

36A1-1Jeudi 20 février a eu lieu le vernissage de l’exposition Dominique Renson à la galerie Schwab Beaubourg, derrière le Centre Pompidou. Je n’avais pas revu Dominique depuis des années. Elle peignait alors ses « créatures » en écoutant Antony and the Johnson’s. Je venais de terminer « Le Parfum de l’ombre », inspiré par l’affaire Stern (un banquier retrouvé assassiné dans une combinaison en latex).

Le fantastique est le genre littéraire métaphysique par excellence. C’est pourquoi le travail de Dominique m’a toujours paru, non seulement en phase avec mes préoccupations esthétiques, mais essentiel dans une époque où l’on se gargarise d’idées, mais l’on évite de se confronter aux réalités les plus sensibles.

« Lorque je peins un être humain, j’ai toujours la mort en présence parce que le corps vit et meurt. Il n’est ni seulement la vie, ni seulement la mort. Il est le champ où la vie et la mort se joignent et se disjoignent… »insiste-t-elle.

Souvent ce qui manque aux intellectuels de tout bord, aux artistes, c’est la présence de la mort. Le coup de poing dans l’estomac. La mort viscérale. Or Dominique peint cette angoisse devant l’inéluctable: ses modèles triturent des objets fétiches ou s’enlacent. Seul le peintre ose se représenter, brandissant un crâne, ou allongée sur une table de dissection. Serait-ce à dire que l’artiste rebelle défie les forces de destruction?

Un film complète cette exposition: modèles et amis mis à nu physiquement et moralement répondent aux questions de Dominique par rapport à leur vision de la mort. Question suprême: s’il ne te restait quelques instants à vivre, que ferais-tu?